*12/09* MARCHE AUX PUCES

J'y serai vers 08H00-08H30, car je dois partir à 9h.
Sophie est de compet demain, et elle doit etre sur place à 09H00

Nous avons pris le p'tit déj ce matin au Farfadet, excellent et l'accueil super comme d'habitude, merci Pascal et Valérie!!!

Et voilà, encore une bonne journée de passée et par beau temps sans chaleur excessive. Plusieurs personnes m'avaient fait remarquer qu'il y avait moins de monde. Cela dépend de l'heure.Je pense que la période de "grande presse" a été plus courte. J'ai aussi entendu dire que les affaires marchaient moins bien. Par contre, près de notre stand, les gens ont plié dès 15h, n'ayant pratiquement plus rien à vendre et, effectivement, le public se clairsemait.

Effectivement, du côté de la restauration, cela ne chômait pas. Au moment de l'apéro, j'étais peut-être au mauvais endroit mais j'ai pu tout de même parler à un de nos membres qui "pilotait" les robins...

Bonjours a tous je ne peut pas vous dire + ou - de monde que les autres annees mais une chose est sur du monde il y en avait et du soleil aussi

J'ai effectivement eu le plaisir de converser avec notre ami Jurassik, tout en tirant quelques pintes de bonne bière bien fraîche et gouleyante.

Sans oublier les amers-citron.

Le marché aux puces a encore été cette année une réussite grâce au beau temps.
Jovialité, cordialité, amitié...
Oui, oui, tout cela était au rendez-vous.
De 6 heures du matin à 17 h le soir, on en voit des choses qui changent de mains, un marché commun en modèle réduit avec des commerçants d'un jour qui se piquent au jeu du marchandage.
D'abord on redécouvre les voisins de l'année passée pour la X eme année...
On a nos places réservées.
Le plus éreintant, c'est les acheteurs à la pile électrique qui prétendent expertiser le contenu de nos coffres avant d'avoir déballé.
Quand le jour se lève et que les lampes de rue s'éteignent, la fatigue de la nuit se rappelle à nous.
Heureusement, le son de la cloche annonce l'arrivée du café chaud et des croissants.
La voiture blanche "Portmann" passe et repasse dans un curieux ballet ce qui ne manque pas d'énerver les badauds.
Les acheteurs patentés s'arrachent les plus belles pièces dès potron-minet qui repartent aussitôt vers des cieux exotiques sur d'extravagants caddies débordants.
Une armée de douaniers en civils arpentent les rues...à la recherche d'objets de contrebande...
Les vendeurs africains ont la conscience tranquille: ils connaissent la chanson.
"Ta gueule! ta gueule!", un quidam n'entend pas s'excuser d'avoir marché sur les pieds d'un autre...tout le monde poursuit sa promenade, penauds, craignant les retombées collatérales de l'altercation...
Kbis? vous avez votre Kbis?
Bien sûr qu'il faut l'avoir quand on est professionnel!
M'sieur, M'sieur, y'en a un qui barre la rue avec son camion...quel abruti! on ne peut plus sortir...je m'en occupe...Jean-Claude fait mine de dégainer son téléphone portable...ça va s'arranger tout seul. Jean-Claude a le flegme presque britannique. A moins que ce ne soit l'ambiance bon enfant qui nous plonge dans la torpeur maintenant que le coup de feu est passé...
Finalement, j'ai acheté le vélo de mon voisin.Une affaire!
Je me faufile à travers la passerelle des poètes, loin des dérangements urbains.
Encore un vélo?
Oui, j'avoue, c'est mon cinquième...C'est de l'addiction. Sans doute. Mais je ne sais pas si ça se guérit.
Va falloir que j'en revende au moins un l'année prochaine.

Que c'est bien écrit, tout ça, on dirait un inventaire à la Jacques Prévert!

Ce texte mériterait d'être publié plus largement, j'espère que des membres de la classe 46, organisatrice de ce marché aux puces, vont en prendre connaissance et le classer dans leurs archives!

Moi qui suis un fervent défenseur de la langue française, j'apprécie cette prose à sa juste valeur!

Bravo "Monsieur Maxou" et

C'est effectivement un fidèle condensé de cette journée grouillante de monde et festive.
C'est la patte du président d'"Art et Artisanat".

Je n'ai plus rien à rajouter sauf que je n'avais jamais remarqué des véhicules "Douanes" garées, les autres années. Là, il y en avait 2 garés près des "Oies".