Réserve parlementaire: qui touche quoi ?

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En résumé , il faudrait organiser une nouvelle révolution.

J.

Nous sommes un peu tous au courant de ces privilèges , merci pour les précisions mais comment remedier a tout ça , a court ou moyen ou meme a long terme . Je suis aussi démocrate dans l'ame mais je crains que dans 20 ans , nous serons dans une situation ou le fossé entre très riche et très pauvre sera encore plus grand et la classe moyenne aura certainement disparu .

Patpul, remarque très pertinente, tu as tapé en plein dans le mille.

Les sois-disant "réformes" sont organisées pour atteindre ce but.
Tout pour "quelques" privilégiés, le minimum pour tous les autres.

Un jour dans l'entreprise où je travaillais, lors d'une réunion de négociations salariales obligatoires à l'époque, le cadre supérieur qui se trouvait en face de nous
a dit sans tiquer "que voulez-vous de plus, vous pouvez maintenant même choisir
la couleur de votre voiture".

Vous parlez d'un privilège !

Juste pour votre info, ces fonds ne sont pas destinés au parlementaire personnellement, il peut apporter une contribution tel ou tel projet.
A titre d'exemple, le député Hillmeyer à contribué au travers decette enveloppe au financement de l'espace Dollfus Noack......

A partir de là ou est le mal si redistribution il y a?

Visiblement certains sont mieux dotés qued'autres et là il faudrait peut être changer les choses, et apporter un peu pus d'équité.

De toutes les réformes en cours, celle del'audiovisuel et de la presse me choque le plus.
Que faut il penser d'un pouvoir qui veut diriger la télévision nationale, qui n'hésite pas à arrêter des journalistes dès potron minet, qui attaque les journaux à tout va?
Cela nous rappelle d'autres époques......museler la presse et les médias c'est ouvrir la porte à toutes les dérives....puisqu'elles ne pourront plus être dénoncées.
Museler et diriger les médias, c'est distiller l'info qui "convient " aux puissants en trompant le "pauvre " peuple

Contre cela nous devons nous révolter

Tout à fait d'accord avec toi, Jean-Luc !
Cette réforme de l'audiovisuel public nous prépare vraiment une prise de contrôle directe des médias (TV + Radio) par le pouvoir...Attendez encore un peu et le vrai visage du petit hongrois à Tics nerveux se dévoilera encore davantage.

Parmi toutes les mesures sournoises de ce gouvernement (donc du petit Nicolas, ce fameux "MEILLEUR PRÉSIDENT DEPUIS DES LUSTRES"), celle ci nous laisse entrevoir le vrai visage de notre pouvoir, le jour où il aura réussi à museler les médias....

On est pas très loin, là non plus, de ce que préconise le (trop peu connu mais hyper dangereux) A.G.C.S Accord Général sur le Commerce des Services, ou comment les têtes bien pensantes de l'OMC ont préparé en secret un manuel à l'attention des dirigeants nationaux sur la manière de faire passer des réformes visant à supprimer tout ce qui est service public, ou plus exactement à privatiser tout ce qui est du ressort du service public... la fameuse libéralisation/déréglementation...
On a pu constater les premiers pas faits dans le domaine de l'énergie (EDF / GDF...) mais il se prépare des trucs vraiment pas beaux dans le domaine de la santé, de l'enseignement, des transport, et à terme même de la justice...

Ce qui se trâme dans l'audiovisuel public est du même ordre.... on va d'abord saboter pour ensuite mieux démanteler...


Sabotage avant privatisation
Pour obtenir facilement le consentement de l'opinion pour la privatisation des services publics, la stratégie la plus souvent utilisée consiste à organiser préalablement le sabotage des services publics, afin que leur inefficience puisse servir de prétexte à leur privatisation. Cette stratégie a été massivement appliquée dans les secteurs de la santé et de l'éducation.

Voici ce que l'on peut lire à propos de l'éducation publique dans un document de l'OCDE, l'organisation des Maîtres du Monde qui est également à l'origine de l'AMI:

"Si l'on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles et aux universités, mais il serait dangeureux de restreindre le nombre d'élèves ou d'étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d'inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l'enseignement.
Cela se fait au coup par coup, dans une école et non dans un établissement voisin, de telle sorte qu'on évite un mécontentement général de la population."

Cahier de politique économique" n°13 de l'OCDE

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Non , ce n'est pas la majorité mais un ver suffit à pourrir la pomme.