Jean Jacques Weber

Notre ancien maire, viens d'être élu Conseiller Général du Canton de Saint-Amarin, au premier tour avec + de 53 % des votes ! !

Félicitations Jean-Jacques, de grands défis à relever pour cette vallée bien mal en point !
Tu seras à la hauteur de tes engagements, nous autre Sausheimois sommes bien placé pour le savoir ! Bonne chance pour ce nouveau challenge !

Bravo "Monsieur le Maire".
Soyez aussi passionné et efficace que vous l'étiez par votre engagement en faveur de notre village.

Décidement, JJW se met au service du peuple, malgré les ignobles crasses qu'on lui a faites.
Extrait de son blog :

GARHIN:JJ WEBER A PARIS
Posté par jeanjacquesweber le 24 avril 2011

On sait que la mise en liquidation des Ets Garhin et Fitec à Oderen laisse sur le carreau une quarantaine de membres du personnel.

Ceux-ci ont fini par obtenir la tenue d'une table ronde,le I2 avril à la préfecture de Colmar, table ronde présidée par le secretaire général de la préfecture M.Stéphane Guyon, en présence du liquidateur, Me Trenz, de deux inspecteurs du travail, de M.Gottardi, de la CFTC et de Jean-Jacques Weber.Le député Reitzer n'avait pu venir.

Cette réunion,qui devait permettre de faire le point sur les droits des licenciés, s'est terminée après que le représentant de l'Etat, les inspecteurs du travail et Me Trenz eussent conclu que la promesse de règlement intégral des salaires ,en cas d'achèvement des dernières commandes, ne pourrait être tenue. Ceci alors même que les salariés,dans la perspective du règlement de leurs droits avaient, eux, tenu parole et bel et bien terminé le travail, ce qui a permis au liquidateur d'engranger une somme coquette. Mais, a prévenu Me Trenz, “Je suis légalement tenu de verser l'intégtralité de ces sommes aux AGS,c'est à dire la caisse qui va verser au personnel u ne partie des salaires pendant plusieurs mois.

Restait aussi en suspens aussi ce qu'on appelle la “portabilité”,c'est à dire le prolongement de leur couverture sociale complémentaire.Car Garhin doit encore à la Mutuelle complémentaire d'Alsace et à la mutuelle “AVRIL” des sommes importantes,de l'ordre de 28.000 euros.

J'ai ,pour ma part,suggéré que le produit de la future vente aux enchères des biens de Garhin puisse servir à couvrir les sommes manquantes, pour que les ex-salriés ne soient pas privés de couverture sociale, mais cette solution,pourtant pratique s'est elle aussi revélée impossible, d'après le bureau nancéien des AGS, consultés à cet effet.

Rien, c'est peu, et les anciens salariés de Garhin l'ont bruyamment manifesté dans les rues et en particulier au rond point de Saint-Amarin.

Les AGS: l'Association pour la gestion du régime des garanties des créances des salariés,est un organisme patronal interprofessionnel financé par les cotisations des employeurs. En cas de défaillance d'une entreprise telle que Gahrin, l'AGS procède à l'indemnisation des salariés à la demande du mandataire de justice. (ici Me Trenz)Elle met à la disposition de ce mandataire les fonds nécessaires au règlement des créances des salariés, puis procède à la récupération des sommes ainsi avancées, sur la vente des actifs des entrerises liquidées. Un système efficace mais qui souffre d'une imperfection grave: le législateur en créant ce régime de garantie des créances des salariés,a en effet omis d'y ajouter le problème de la couverture complémentaire de santé par les mutuelles.

Parce que je n'aime pas un tel traitement pour ce personnel qui, lui, n'a commis aucune faute, j'ai décidé de me rendre à Paris, le mercredi 20, et j'ai demandé à rencontrer le directeur national de la Délégation Unedic-AGS, M.Thierry Meteyé, qui m'a reçu dans son bureau, au 5O Boulevard Hausmann .Je pensais que le député Reitzer pourrait m'accompagner, mais pris par un autre impératif, il n'a pas pu venir.

J'ai donc expliqué la situation à M.Meteyé qui,très étonné par l'affaire des commandes à terminer, a accepté de regler les parts de salaires manquantes et qui n'avaient pas pu être prises en compte par le mandataire judiciaire. En fait il ne s'agit pas d'un effort important, mais néamoins ,je tiens à relever le geste.

Restait ce qu'on appelle la “portabilité”,c'est à dire la prise en charge des montants dus par Garhin aux assurances complémentaires.Autrement dit le gros morceau. Et là,rien à faire:”Il s'agirait d'un précédent ,explique M.Méteyé: même si la somme en cause n'est pas trop importante,nous ne pouvons le faire, car comment dire non ensuite à des milliers de cas semblables qui se produisent chaque année”…?

Je compte dès la semaine prochaine,aller voir les responsables de la Mutuelle complémentaire d'Alsace,pour qu'ils acceptent, eux, de faire un geste en direction des ex-Gahrin.

 DNA de ce matin