Mais ou sont passées les abeilles ???

Personnellement je trouve ta remarque pleine de finesse et d'humour...mais j'avoue ne pas connaître ce forum "Photos Encore mais pas pour tous" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Je vais peut-être tenter ma chance...mais dur, dur avec mon Sony P150...

Rumeurs de pipelettes: il paraît que les abeilles chutent beaucoup actuellement à Sausheim, peut-être même plus vite que les cours de la Bourse!!!

Oui, toujours aucune abeille dans mon horizon. Elles s'activent peut-être exclusivement dans la champ de colza en fleurs à côté. Mais ta remarque doit avoir un sens caché.

Effectivement, j'ai rencontré quelqu'un ce matin qui m'a précisé que des abeilles tombent comme des mouches.

Un article dans l'Alsace aujourd'hui:
Copié-collé:

le 14/05/2010 à
02h36[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Environnement

Les apiculteurs alsaciens ont perdu au moins 50 % de leurs abeilles


Nouveau coup dur pour les apiculteurs et la nature : la moitié
des abeilles ont disparu cet hiver. Le phénomène est officiellement
inexplicable. Mais du côté des ruchers, on suspecte les pesticides et
le déclin de la biodiversité.



« C’est du jamais vu dans la région, dit Jean-Louis Gebel, de Sewen.
Toutes mes ruches sont vides, comme celles de deux autres apiculteurs
du village. Un autre en a perdu la moitié, un autre n’a rien perdu.
Bizarre. » Même constat de Jean-Marc Laurent, apiculteur depuis 25 ans à
Munchhouse : « Sur 17 ruches placées à Réguisheim, il ne m’en reste
que 5 alors que 5 autres situées à 5 km sont intactes. Pourtant, elles
ont toutes été traitées et nourries de la même façon..»

Dans toute l’Alsace, ce printemps, c’est le même
scénario, en plaine et en montagne : « Il n’y a plus d’abeilles, plus de
reines, plus de couvins. Les abeilles ont déserté les ruches pour aller
mourir ailleurs, dit André Frieh, président de la Fédération des
apiculteurs du Haut-Rhin et de la Confédération des apiculteurs
d’Alsace. La mortalité des abeilles augmente d’année en année. À la
sortie de cet hiver, elle touche 50 à 70 % des colonies ».

« En 2008, alors que l’Europe perdait près de 30
% de ses colonies, l’Alsace subissait plus de 40 % de pertes »,
rappelle Alexis Ballis, conseiller apicole.
L’abeille fragilisée

Pourquoi cette hécatombe, appelée par les
scientifiques « syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles », et
observée depuis plusieurs années en Europe et aux États-Unis ? Les
apiculteurs avancent toute une série de facteurs qui se conjuguent et
fragilisent l’abeille.

L’alimentation : « Elle
s’appauvrit d’année en année du fait du déclin de la biodiversité et de
l’agriculture intensive. Au printemps, les abeilles ne trouvent plus que
quelques arbres fruitiers, puis l’acacia et le tilleul. L’été, elles
butinent le maïs faute de mieux, un pollen pauvre en protéines et riche
en pesticides, qu’elles stockent pour le printemps et qui les
empoisonnent. »

Les parasites. « Le varroa, un
acarien présent depuis 1982, devient résistant aux traitements. Il suce
l’hémolymphe (le sang) des abeilles et les affaiblit. C’est la porte
d’entrée aux agents infectieux, aux virus. »

Les pesticides. « Gaucho, Régent,
Cruiser, Proteus, Roundup sont utilisés sur les grandes cultures de
maïs, colza, tournesol… Les jardiniers utilisent aussi beaucoup de
désherbants nocifs pour les abeilles. »

Les OGM. Ils ne sont pas encore
présents en Alsace, mais les apiculteurs les redoutent : « Ils exsudent
leurs insecticides ce qui tuera les abeilles et contaminera toute la
chaîne alimentaire. »

Les champignons. « Les Nosema se
propagent depuis cinq ans et provoquent des diarrhées qui contaminent
toute la ruche. »

Les espèces invasives.« Les
coccinelles asiatiques introduites pour lutter contre les pucerons
détruisent les coccinelles autochtones et les pucerons des sapins, d’où
la rareté du miel de sapin. Le frelon asiatique tue les ruches du
Sud-Ouest et est maintenant signalé en Bourgogne. »

Des apiculteurs suspectent aussi les champs
électromagnétiques des téléphones portables. Ils pointent du doigt tous
ces déséquilibres de la nature dont les conséquences peuvent être très
graves. « Il n’y aura plus de miel et la pollinisation ne se fera plus
alors que 85 % des fruitiers sont pollinisés par les abeilles. Le
travail des abeilles est estimé à 153 milliards de dollars dans le monde
: l’homme n’a pas les moyens de s’y substituer. »

Catastrophés, mais pas catastrophistes, la
plupart des apiculteurs tentent de surmonter la lassitude à toujours
reconstruire leur cheptel. Passionnés par les butineuses, les reines et
tout le cycle du vivant, ils recherchent des essaims pour repartir à
zéro. « J’aurais pu en vendre 50 fois plus », dit Jean-Marc Laurent.
Des essaims sont commandés en Italie, Espagne et Slovaquie, pour rompre
le silence des ruches.
Elisabeth Schulthess

Quels remèdes ? « Agir sur plusieurs fronts »


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Fleurs sauvages dans une prairie près d’Andlau. On peut en
semer à la campagne, dans les jardins, les espaces verts urbains, pour
que les insectes retrouvent de quoi se nourrir. Photo Alsace Nature


Comment sauver les abeilles et l’apiculture ? « Il faut
agir sur plusieurs fronts », estiment les apiculteurs. « Comme
l’humain, l’abeille a besoin d’une alimentation variée. Il lui faut de
la biodiversité : laissez partout pousser des fleurs sauvages, pour
nourrir les abeilles domestiques et sauvages, les bourdons, tous les
insectes et papillons. » Dans le Haut-Rhin, des agriculteurs
ensemencent des parcelles en jachère de plantes sauvages mellifères
grâce à un partenariat avec le conseil général et les établissements
Gustave Muller qui fournissent les semences.
Agriculteurs,
jardiniers et communes « L’expérience a débuté il y a trois ans
sur 20 ha, puis sur 80 ha l’an dernier. Cette année, 300 ha ont été
ensemencés. On voit réapparaître une grande diversité d’animaux dans ces
prairies de fleurs sauvages, des papillons, coléoptères, lézards,
oiseaux », se réjouit André Frieh. L’expérience est étendue aux
services espaces verts d’une centaine de communes du Haut-Rhin qui
créent des bandes fleuries et des haies d’arbustes mellifères à la place
des gazons et massifs horticoles. « Cela représente moins d’entretien,
pas d’intrants, c’est moins cher et plus favorable à l’abeille. »
Les jardiniers amateurs sont invités à en faire
de même, à réduire les surfaces de gazons anglais, les longueurs de
thuyas et les quantités de désherbants pour faire une petite place à la
nature sauvage.
La recherche Les
apiculteurs sont aussi favorables au développement de l’agriculture bio
et revendiquent plus d’efforts en faveur de la recherche scientifique
sur les causes de la disparition des abeilles : « Une recherche
indépendante des multinationales de l’agro-chimie… » En mettant
en place les « trames vertes et bleues », la Région Alsace participe
aussi à ces efforts de reconquête de la biodiversité, tout comme le
Conservatoire des sites alsaciens qui depuis une trentaine d’années
entretient des prairies naturelles permanentes, humides ou sèches.
E.S.



« L’avertissement de la sentinelle de l’environnement »



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L’abeille est très sensible à l’environnement dans lequel
elle vit. Photo T.G.

« Quelques nanogrammes de pesticides suffisent à décimer
une ruche. Ce n’est pas pour rien qu’on dit de l’abeille qu’elle est la
sentinelle de l’environnement », estime Sylvain Boeglin. Pour cet
apiculteur professionnel de 53 ans, « la situation est critique, mais
pas catastrophique ». Il vient de perdre une grande partie de ses 200
ruches : « Beaucoup plus que par le passé. Mais ce qui m’importe, c’est
de sauver l’abeille. C’est à nous tous d’agir, de lever le pied. » Ce
professionnel qui enseigne au rucher-école de Brunstatt a fait le choix
de ne pas traiter chimiquement contre le varroa, mais avec l’acide
formique ou oxalique : « Je veux que les larves développent leur
résistance naturelle et ne baignent pas dans la chimie. Cette année,
j’en paie le prix fort. Ceux qui ont choisi des traitements chimiques
puissants s’en sortent mieux. » Va-t-il une fois encore remonter
son cheptel ? « Je vais élever les ruches qui me restent, les plus
résistantes, encore essayer l’acide formique pour tuer l’acarien. La
sélection d’espèces d’abeilles plus nettoyeuses, qui se débarrassent
mieux des parasites, représente un espoir. Mais les abeilles sont
fragilisées par la pauvreté des pollens et l’omniprésence des
pesticides. Tout l’hémisphère nord est touché par ce syndrome
d’effondrement des abeilles, ces insectes qui participent à la
pollinisation des plantes qui nous nourrissent tous. »
E.S.


Un monsieur apiculture pour l’Alsace

Quels remèdes apporter à la disparition des
abeilles en Alsace ? Pour tenter de trouver des solutions, la Région
Alsace finance, depuis le début de l’année, le poste de « Monsieur
apiculture d’Alsace ». Alexis Ballis, conseiller technique apicole, a
été chargé de ce travail. Il est basé à la Chambre d’agriculture du
Haut-Rhin. Sa mission ? Effectuer d’abord un état des lieux,
enquêter sur la situation sanitaire des ruchers alsaciens. Ensuite,
trouver des solutions en matière de suivi des traitements, de
renouvellement du cheptel, en concertation avec l’Institut technique et
scientifique de l’abeille et de la pollinisation et avec l’Association
départementale pour le développement de l’apiculture, à la lumière des
programmes de recherches effectuées aux niveaux national et européen.
Jean-Michel Cuenot CONTACTER Alexis Ballis,
Chambre d’agriculture du Haut-Rhin Tél. 03.89.20.97.46. Courriel :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


J'espère que c'était permis de publier cela sinon j'annule.

Dans la mesure où tu as cité le journal, le nom du journaliste et indiqué qu'il s'agissait d'un copié-collé je pense que cela est autorisé.

D'ailleurs plusieurs d'entre vous ont déjà fait la même manip sur la base d'articles de différents journaux ou revues...

Je trouve en tout cas cet article très intéressant, mais aussi très inquiétant pour l'aspect conséquences du développement économique sur notre environnement et inévitablement sur notre santé...

Le mystère de la disparition des abeilles : Le film

Enquête sur un désastre écologique mondial qui pourrait mettre en péril l’humanité toute entière.

Aujourd’hui, un tiers de notre nourriture dépend directement de l’abeille, le pollinisateur* agricole le plus important de notre planète. Or, depuis plusieurs années, des millions d’abeilles disparaissent mystérieusement. Pourquoi ? Serons-nous capables de faire face à cette catastrophe annoncée ?

Des ruches désertées. À l'extérieur, pas de cadavres. À l'intérieur une reine en bonne santé, des larves viables et une poignée de jeunes ouvrières affaiblies. Mais nulle trace des ouvrières. C'est le syndrome d'effondrement des colonies, un mal foudroyant qui décime les colonies d'abeilles par centaines de milliers depuis 2006. Cette situation d'urgence menace de précipiter un peu plus le déclin inexorable des abeilles. Elles constituent un rouage irremplaçable de notre agriculture. Sans abeille, pas de pollinisation des fleurs, et sans pollinisation, pas de fruits ni de légumes.

Contrainte de trouver une solution, l'humanité est confrontée à un problème aux ramifications multiples et entrecroisées, que le film de Mark Daniels décortique point par point. Il plante ainsi sa caméra dans les gigantesques champs d'amandiers de Californie, dont le poids dans l'économie locale entraîne les agriculteurs dans une perpétuelle fuite en avant. En manque d'abeilles en 2005, ils en importent en masse d'Australie; un an plus tard, le syndrome d’effondrement des colonies apparaît. Saturant leurs plantations de pesticides, obligeant des milliards d'abeilles à des transhumances éreintantes, remplaçant fréquemment leurs reines, ils jouent aux apprentis-sorciers de la biologie.

Aujourd’hui, les études scientifiques ont prouvé que nous devons faire face à une multiplicité de facteurs. Mais récemment, de nouvelles recherches ont révélé que les interactions entre ces différents facteurs amplifient fortement leurs effets. Impossible, par exemple, d’incriminer les seuls pesticides comme dans les années 1990. En revanche, combinés à un virus, ou à un champignon, les effets de ces produits pourraient être multipliés. Est-ce là la réponse à l’énigme ?

Efficace et rigoureuse, l’enquête menée par Mark Daniels, qui a nécessité 18 mois de tournage, réussit le tour de force de rendre avec clarté un problème aux enjeux complexes. Dans les champs où les abeilles butinent, derrière l'œilleton des microscopes ou auprès d'un apiculteur écossais philosophe, sa caméra fait le tour d'une planète apicole expressive et diverse, qui doute et s'interroge.


* La pollinisation est le transport des grains de pollen (élément mâle), sur le pistil (élément femelle) de la fleur pour assurer la fécondation. Ce transport est effectué par le vent, les insectes ou d’autres animaux.
...................................................
Le mystère de la disparition des abeilles
Mardi 18 mai à 20h35
Un documentaire de Mark Daniels
Une coproduction : ARTE France, Telfrance, Galafilm (2010 - 90 mn)

Le mystère de la disparition des abeilles
mardi, 18 mai 2010 à 20:35
Rediffusion jeudi 20 mai à 14H45
(France, Canada, 2010, 89mn)
ARTE F

Actuellement, dans notre jardin, pourtant fleuri, il y a autant d'abeilles que de généraux dans l'armée suisse...

Pour ceux qui ne comprendraient pas:
1- il existe bien une armée Suisse (il me semble même que la Navale est assez importante, pas nécessairement sur le lac Léman)
2- aucun Général sauf en cas de conflit
3- comme en France, la Suisse aime les exceptions à la règle: il y a donc bien un Général qui a été nommé pour les relations coréennes...à ma connaissance.

Merci pour ces renseignements que perso j'ignorais!! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Mais ce forum est là aussi pour apprendre et pas seulement pour les blagues et les ronds-points...

S'agissant des abeilles et du documentaire sur Arte, l'émission d'hier soir était vraiment passionnante même si elle était un peu longue.
Extrêmement documentée elle détaillait tous les acteurs de la filière apicole, leurs activités, leurs difficultés (pour certains), les risques et surtout l'absurdité du monde dans lequel nous vivons, dabs kequel l'intérêt financier maximal de certains se permet de remettre en cause les conditions de vie de toute la population mondiale...
Il est sûr que le document ne permet pas de voir les choses de manière très optimiste et d'aller se coucher en rêvant doucettement aux petits oiseaux printaniers!!!

Pour ceux qui ne l'aurait pas vu, rediffusion jeudi soir (voir post précédent).

Ayant regardé autre chose, je l'ai pourtant enregistrée et je vais la visionner prochainement.

Merci "Professeur" Jurassik,il est vrai que la vie entière est un apprentissage!!!lol [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Premiers rayons de soleil, j'ai voulu en avoir le coeur net : une pauvre abeille (une vraie, bien de chez nous) qui butine laborieusement depuis des heures dans mes fleurs de ciboulette
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Je viens d'apprendre que, non loin de chez nous, il y en a...

Ce qui est intéressant de constater est la fuite en avant mais toujours à reculons que nous réalisons dans ces domaines.
Dans l'Alsace d'aujourd'hui nous apprenons que "Le ministre de l’Agriculture a signé l’arrêté autorisant la relance des essais menés à Colmar par l’Inra sur des plants de vignes transgéniques."(programme d’essais en plein champ de plants de vigne transgéniques mené depuis 2005 à Colmar par des chercheurs de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique).
Avec la bénédiction du Ministre de l'Environnement...Cela en dit long.
Cela ne concerne qu'une parcelle de 5,5 ares certes, mais saine à l'origine et dans laquelle on a introduit une terre polluée...
Nous en sommes au stade du bricolage avec des essais alors que les grands laboratoires internationaux en sont et depuis longtemps à la commercialisation de graines et plants soit OGM, soit de produits chimiquement "protégés" générateurs des pires méfaits pour la faune (en rapport avec le sujet sur les abeilles).
Ces laboratoires et producteurs ont abandonné la solution de l'arrosage avec des insecticides et autres produits diaboliques pour s'attaquer à la racine: pas à la source des maux si ce n'est à la source des maux pour leurs portefeuilles...déjà fort remplis.
Notre solution: faire de nouveaux essais et pendant ce temps là???
Non seulement la maladie s'étend dans nos champs mais la maladie des études se perpétue afin de laisser la responsabilité à d'autres, ceux qui viendront après...
Une certaine forme d'autre maladie qui risque bien de nous être fatale un jour.

En faisant un tour dans le jardin, faut constater que la fructification est assez bonne. Les abeilles y sont-elles pour quelque chose ou d'autres insectes ? Dans ce dernier cas, l'humanité n'est peut-être pas perdue.
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Les abeilles pour quelque chose: le documentaire d'hier l'expliquait très clairement...

Mais tes cerises sont très belles ==> pas de problème!

Le tout est de savoir pour combien de temps?

Chez nous, on peut voir de même de petites cerises, mirabelles et même de futures fraises.

Par contre, nous avons de nombreuses coccinelles et elles ont l'air d'être extrêmes-orientales...

As-tu visionné le film/docu d'ARTE sur le sujet MAJEUR de cette rubrique???

Question gratuite évidemment qui ne t'oblige à aucune réponse.............

C'est surtout ma femme qui a visionné l'enregistrement que j'avais fait sur Arte et notre amie, celle qui nous confie ses chats et nous conseille pour le jardinage, l'avait regardé en direct.

effectivement,cette année je trouve également qu'il y a pas mal de coccinelles,et ce n'est pas une mauvaise chose je pense! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]