Collectivités La Camsa et la crise des transports

Extrait du jounal l'Alsace du 29 juin 2008







C’est une crise et une opportunité


« C’est une crise et une opportunité, nous plaidons pour un regroupement de l’agglomération », a avancé le président de la Camsa. Lyrique, il a conclu : « Nous sommes au rendez-vous de l’histoire, ce qui va se décider sera déterminant pour les 10 ou 20 ans à venir. »
À l’égard des collectivités ou communes voisines de son agglomération, il a ajouté un argument sous forme de facture douloureuse : faute d’accord, « une commune hors de la Camsa n’aura d’autre solution que d’accroître ses impôts de 30 % » pour faire face à la facture du Sitram.
La prochaine séance de négociation entre les partenaires du Sitram se déroulera demain. Ce sera la quatrième du genre. Il n’est pas du tout certain qu’elle débouche sur un accord, même si certains élus de la périphérie de la Camsa ont évoqué des solutions.
La position de la Camsa relance le débat sur la grande agglomération, un an après la crise qui a opposé cette communauté à sa voisine de l’Île Napoléon. Elle risque fort d’agacer ceux à qui une intégration dans une grande agglo donne des pustules. Autre élément, et peut-être pas des moindres, dans la crise du Sitram comme dans celle intercommunautaire de 2006-2007, on voit planer l’ombre de l’État. En effet, si aucun accord n’est trouvé dans l’affaire du financement des transports publics de l’agglomération mulhousienne, ce sera au préfet de se prononcer.



Que font nos élus communautaires car les menaces ne sont pas voilées elles sont réelles



M Notter comme d'habitude vous faite la politique de l'autruche... Pas de vagues surtout…

Un poste de vice président à la CAMSA est -il mieux rémunérer qu’un poste de président à la CCIN ?

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Quand je vois des bus Soléa polluer Sausheim sans personne à bord à part le chauffeur, je n'ai qu'une réaction ; que Sausheim et la CCIN sortent du SITRAM et avec les économies organisent du transport à la demande avec des taxis électriques. Et on voudrait nous imposer le financement d'un transport en commun qui nous amène rarement là où l'on veut se rendre. De toute façon, Mulhouse n'attire plus grand monde.
Si j'étais Maire, SITRAM : Niet.

Skipp penses tu a nos enfants qui vont eux en ville pour leur étude des taxis couteraient plus cher que les bus surtout que dans une voiture tu ne mets pas autant d'enfants que dans un bus!
Par contre je suis d'accord qu'une réduction du nombre de bus pendant les vacances scolaires ne serrait pas un luxe!!

A propos de bus j'étais à sausheim lundi et vers 17h00 il y a eu un accident j'ai juste vu l'état de la voiture mais quelqu'un serait-il se qui c'ets passé?

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Bernard Notter se réveille "gentiment"
Lu dans l'Alsace de ce jour

Mulhouse Sitram « Crise organisée ou mauvaise gestion » ?

L’articulation du Sitram grince. Photo Darek Szuster

Bernard Notter est agacé par la crise financière du Sitram et sévère à l’encontre de la Camsa.

« On a le choix entre l’instrumentalisation d’une crise ou une mauvaise gestion, cas que je ne saurais imaginer. » Bernard Notter a tenu hier une conférence de presse pour donner sa position sur une crise qui touche une grande partie de l’agglomération mulhousienne. « Même si la CCIN (communauté de communes de l’Ile-Napoléon) n’est pas compétente à propos du tram », son président tient à s’exprimer, ne serait-ce que parce que quatre communes de cette structure appartiennent au Sitram : Rixheim, Battenheim, Baldersheim et Sausheim.

Interrogations sur ce besoin d’argent

Derrière le Sitram, Bernard Notter débusque l’ombre de la Camsa (communauté d’agglomération Mulhouse Sud-Alsace), où « régulièrement on répète qu’une nouvelle organisation territoriale dotée de recettes propres » serait une solution à bien des problèmes. Pour le conseiller général, « la dernière trouvaille de la Camsa, c’est de jouer les opprimés alors quelle est majoritaire dans le Sitram, ce qui n’a rien d’encourageant pour une grande agglomération ».
Bernard Notter s’interroge aussi sur les raisons qui motivent le besoin d’argent (3 millions d’euros cette année et 10 millions l’an prochain). Hausse du baril de pétrole, des salaires, achats de bus… Tout cela n’explique pas à ses yeux une telle facture. Faut-il y inclure le tram, ce que réfute le président du Sitram, Denis Rambaud, pour qui le tram est financé par le versement transport des entreprises.
Autre interrogation du conseiller général : « Pourquoi aucun maire n’a prévu à son budget d’inscrire les sommes indiquées pour sauver le tram, alors que pour certaines communes cela multipliera les impôts par cinq ! » « Tous les spécialistes de l’économie et des transports en commun ne peuvent s’expliquer un tel trou. »
Du coup, Bernard Notter imagine le scénario d’une « crise organisée pour montrer au préfet que rien ne marche dans l’agglomération ».
Interrogé sur l’idée du maire de Rixheim, Olivier Becht, de retenir la fusion de la CCIN et de sa voisine de la Porte de France, Bernard Notter rappelle le recours interjeté contre l’opposition du préfet. Il ajoute qu’un regroupement pourrait se faire sous forme d’adhésion à la Porte de France, mais sous condition que le préfet dise oui. Un préfet qui risque de passer son été à faire la navette entre les stations adverses du Sitram et de l’agglo.

Lu dans les DN de ce jour


Fort soupçon de « crise organisée »
Président de la Communauté de communes de l'Ile Napoléon, Bernard Notter se pose des questions au sujet de la crise financière du Sitram. «Mauvaise gestion ou crise organisée?», demande-t-il.
La Communauté de communes de l'Ile Napoléon n'a pas compétence en matière de transport public, pourtant Bernard Notter ne peut pas rester indifférent devant le déroulement de la crise financière du Sitram. Car se profile, devant le problème financier immédiat, le fantôme d'une intercommunalité élargie qu'il a toujours rejetée :« On nous répète régulièrement à la Camsa qu'il faut une nouvelle organisation territoriale dotée de ressources propres ».
Or Bernard Notter fait d'abord quelques constats : « A la Camsa, la tradition est de dépenser et de voir ensuite comment payer, cela a été le cas à Kingersheim, à la Communauté de communes du Bassin potassique ; c'est une fuite en avant et cela n'est pas une critique, mais un constat. »
Autres constats :« La Camsa dispose de la majorité au Sitram et on est dans une situation catastrophique. On se paye un tram très cher, un tram-train hors de prix qui dédouble une ligne TER existante. On a oublié toute la partie cachée des travaux du Tram, notamment les dévoiements de conduites, payés par le tram et qui ne figurent pas dans les comptes. Le versement transport a été prélevé uniquement ici et pas à Thann-Cernay... »

« Il faut faire un audit sur le bilan du Sitram »


Question enfin :« Qu'est ce qui explique le déficit de 3,3 M€ cette année, 10 M€ l'année prochaine ? On nous dit la hausse du gas-oil, des salaires, la baisse du versement transport...on a trouvé un emprunt injustifié qui a été couvert le déficit et qu'il faut rembourser. Mais tout cela semble bizarre. Certes il y a le problème de la clef de répartition entre les communes, s'il faut revoir les kilomètres pourquoi pas ; mais telle n'est pas l'origine du malaise. »
Comment Bernard Notter explique-t-il la crise ? Avec deux hypothèses : la mauvaise gestion. « Dans ce cas, il faut faire un audit ». Deuxième hypothèse : la crise organisée. Pour lui, il s'agit probablement de « l'instrumentalisation d'une situation de crise pour montrer au préfet que rien ne marche dans l'agglomération. Toutes les solutions que nous avons proposées ont été balayées. »
Parmi ces solutions, l'une d'elles a été présentée par Olivier Becht, maire de Rixheim qui envisage le regroupement de deux communautés de communes (Ile Napoléon et Porte de France). Pour cela, il faudrait l'accord des douze communes concernées et la chose n'est pas encore faite.
En tout état de cause, la situation se bloque de plus en plus. Vendredi soir, le Sitram tiendra son conseil d'administration qui prendra acte du résultat des négociations entre les communes. A défaut de solution permettant au Sitram de sortir de ses difficultés, le préfet pourrait être saisi. Dans un premier temps, ne serait-ce que pour payer les salaires des 550 salariés du Sitram. Dans un deuxième temps pour obliger les communes à payer en jouant sur leur taux de fiscalité et plus si nécessaire...


F.Z.

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Les réactions sont molles ou inexistantes ça sent les vacances...
Il s'agit d'une période rêvée pour nous faire avaler tout et n'importe quoi...
Les politiques le savent depuis longtemps et en profitent...

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DN de ce jour


Sausheim pose ses conditions
Le conseil municipal de Sausheim, unanime, réuni à l'issue de la séance publique du 30 juin, a posé ses conditions pour participer au redressement financier du Sitram. Il a demandé :
« La mise en oeuvre immédiate de la fusion entre la ComCom de l'Ile Napoléon et celle de la Porte de France Rhin Sud, bloquée depuis plus de deux ans, pour donner enfin un nouvel essor économique à l'ensemble de l'agglomération mulhousienne et ainsi créer des ressources financières nouvelles. Ces ressources permettront à nos communes d'augmenter leur participation financière au Sitram, d'assurer la pérennité de nos entreprises en maintenant le taux de taxe professionnelle à son meilleur niveau et par conséquent de garantir des centaines d'emplois.
Le respect de l'autonomie et des libertés des élus locaux pour décider d'une intercommunalité choisie et négociée dans le cadre d'un syndicat mixte par exemple. Toute situation imposée par l'État ou la Camsa entraînera une position de blocage préjudiciable à l'ensemble de l'agglomération.
Une remise à plat du fonctionnement global du Sitram et de Soléa, dans la perspective d'optimiser pour les usagers la fréquentation du réseau de transport en commun. Aucune hypothèse ne doit être écartée d'emblée, même une suspension éventuelle des travaux du Tram et du Tram-Train.
La commune de Sausheim est prête à participer à l'effort financier permettant de redresser le Sitram dans des limites raisonnables. Elle est prête à contribuer positivement à toute discussion intercommunale. Elle ne se laissera imposer aucune situation à laquelle elle n'aura pas librement adhéré. Elle ne se laissera surtout pas entraîner dans ce qui semble être une machination orchestrée depuis des années et dont le seul but est de forcer nos communes à intégrer une intercommunalité soumise à de nombreuses difficultés financières. Le Sitram semble la première arme utilisée. A quand la prochaine ? »


Édition du Ven 4 juil. 2008

Après l'envolée Notterienne voici l'envolée Buxienne.

Ces prises de positions sont-elles pour calmer l’électorat ou seront-elles suivi de fait concrets ?
Par concret je pense à une information et une mobilisation des habitants comme le fait « Bollwiller » par exemple…
Les idées n’étant pas le cheval de bataille du duo, mesdames et messieurs les forumeurs à vos clavier…

Salut Tit
Tu vois bien : il faut crier encore plus fort surtout si tu souhaites une envolée sausheimoise sinon tu vas te retrouver comme moi sur la photo de Piment!
Avec cette flopée d'articles à envolée brillante, toujours rien de précis malheureusement: aucun élément chiffré, du flou artistique!
Pourtant tout celà ne devrait relever de la confidentialité et être au contraire divulgué afin que chacun puisse se forger une opinion et que des débats soient engagés!
Il n'y a pas là d'acte de lèse-majesté, ni désir de s'immiscer dans un dossier sans doute lourd à appréhender.
Conclusion : BOF mais comme moi tu ne fus sans doute pas candidat sur une liste.

Bonjour,

Je voudrais vous renvoyer à des textes déjà publiés sur ce forum par moi, il y a quelques mois, vous verrez, que contrairement à ce que Mrs Bux et Notter ont voulu faire croire pendant la campagne électorale, je ne dois pas être aussi excité et inexpérimenté que cela....
Aujourd'hui, et je l'ai dis en CM, il parait bien tard pour mobiliser l'opinion publique et les Habitants, cela aurait du être fait depuis fort longtemps.

J'ai proposé que nous( la commune) éditions un document simple et clair d'explications à l'intention des habitants. Sous forme de questions réponses nous aurions pu expliquer pourquoi il est impératif que nous ne soyons jamais intégrés à la Camsa. Les membres du CM auraient pu distribuer ces documents eux mêmes en une soirée, car le temps presse. Idée non retenue??????

Mr le Maire en arrive à évoquer l'idée d'une démission de tous les membres des CM concernés.......je l'avais soumise il y a plus d'un an......j'étais soit disant un extrémiste irréfléchi ???????

J'ai regretté qu'à aucun moment, face aux différentes et répétitives déclarations de nos adversaires ( Spiegel, Bockel et consorts...) Nos élus expérimentés n'aient fait la moindre déclaration........ j'ai indiqué que les idées, soient elles fausses et mensongères, répétées inlassablement, finissent par devenir des vérités aux yeux de l'opinion publique......un démenti ou autre aurait incité à la réflexion

J'ai indiqué, dès la nomination de Mr Bockel au poste de ministre, que celui ci devenait un danger immédiat et qu'il faudrait faire preuve de fermeté, effectuer des actions de lobbying, amener l'opinion publique de notre côté...... on m'a répondu (les élus d'expérience) nous avons gagné en appel au TA.... le syndicat mixte..... et ceci et cela. Tout sauf de l'action !!!!!

Je veux bien passer pour un excité, faire preuve d'excès dès lors qu'il s'agit de défendre une cause à laquelle je crois, malheureusement ce n'est pas le cas de tout le monde....ou alors trop tard....
En tout état de cause je mettrai tous mes moyens et mes compétences au service de cette cause essentielle pour Sausheim... en partenariat avec les élus. Nous ferons front commun. Qu'ils essaient néanmoins de tenir compte des remarques de chacun, et qu'il ne balaient pas d'un revers de manche tout ce qui ne provient pas de chez eux.
Toutes les pistes doivent être explorées, toutes les initiatives doivent être soutenues, car le problème réel n'est pas le Sitram, mais bel et bien l'adhésion de la CCIn à la Camsa. Après le Sitram, c'est un autre problème qui surviendra.....éternel recommencement... il faut en finir et pour cela se BATTRE !!!!!

Serions nous à trois dans la grande salle de réunion ? C'est un début...

Le sujet est pourtant extrêmement important.
Merci Jean-Luc pour les précisions.
ANCHLUSS conviendrait mieux que adhésion
Pour éviter cela en effet il faut se battre mais tous ensemble...

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Pour répondre à Tit, qu'il me plairait de connaitre....j'essaie encore, on ne sait jamais...

Il est évident, et notre équipe l'a toujours dit: Sausheim, et sa gestion interne est une chose
Sausheim et l'image que nous devons en donner pour tout ce qui touche l'intercommunalité est autre chose, et là, il faut se présenter unis.

Nous serons donc unis pour Sausheim, et aucune bonne volonté n'est à négliger dans ce domaine.

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A titre d'info:

Les entrepreneurs se manifestent. La CGPME étant pour les non initiés,la confédération générale des petites et moyennes entreprises.

Madame, Monsieur,

Merci de bien vouloir diffuser largement ce communiqué autour de vous,
Avec nos remerciements
Cordialement
René HANS
Vice Président CGPME
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COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA CGPME HAUT-RHIN

Lettre ouverte de la CGPME à Monsieur Joseph Spiegel, Président de la CAMSA
Monsieur le Président,

L'argent est visiblement une chose trop sérieuse pour être confiée à des élus. Gérer c'est prévoir.
Vous découvrez, a posteriori, le déficit du Sitram à hauteur de 3.7 millions d'euros et vous mettez les élus de la CAMSA devant le fait accompli.
La CGPME, par ma voix, vous avait pourtant alerté.
Monsieur le Président, 3.7 millions d'euros ce n'est pas une mince affaire.
Nos adhérents sont caution de leur gestion en garantie des banques. Si par malheur, ils se trouvaient dans votre situation, ils auraient à assumer financièrement sur leur patrimoine personnel.
Pour vous, la solution sera plus simple. Le contribuable payera. Celui ci est aussi électeur et par chance pour vous, il a la mémoire courte.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en ma parfaite consideration.
René Hans, Vice Président, en charge des questions fiscales et financières.
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Cabinet Hans & Associés René HANS
via SFR BlackBerry®

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Mon cher "Jac",
Au §4, tu as tout faux.Dans le transport publique privé, les entreprises ne peuvent se permettre de travailler à perte. Mais j'ai vu des offres de prix émanant de Soléa (anc. TRAM) qui visiblement étaient tarifés à perte (de toute façon le contribuable comblera le trou -3,7 millions d' Euros ou 25.000.000 de Francs à l'heure actuelle) pour emporter des marchés publiques quittes ensuite à demander des réactualisations en cours de contrat. Comme cela se passe entre décideurs (élus) et subordonnés (SITRAM), la pilule n'a aucun problème à passer, le contribuable paiera encore et toujours. Et de nouvelles taxes seront inventées pour mettre à contribution les entreprises.
Et comme nos élus mangent au ratelier du SITRAM (président, vice-présidents, ...) c'est facile à comprendre.
Mais quand va-t-on comprendre que notre pouvoir d'achat a des limites.
De plus, ce n'est pas aux élus de dépenser nos revenus, bien au contraire.
Quand vont-ils comprendre cela ?
N'oublions pas qu'il y a déjà le trou sans fond de notre Centre Culturel (6.000.000 € + 200.000 € par an) à combler.

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